" LA NUIT DE LA RENCONTRE "

La dépêche était tombé en Novembre 1998, Christian fit passer le message sans tarder : Robert Conrad alias James WEST serait en France du 13 au 18 juillet 1999 au festival de country à Mirande dans le Gers.
Dès lors la plus importante des missions pour l'Association (www.association-james-west.com) s'offrait à nous : retrouver James West. Pour cette mission casse cou les plus fins limiers furent choisis ( les 2 Laurent, Olivier, Sylvain-Marie, Christophe, Jacques, Christian et moi. Le point de chute : station Denfert-Rochereau à Paris le jeudi 15 juillet à 22h00, le compte à rebours démarrait...

VENDREDI 16 JUILLET. Après 830 Kms de route dont 100 avec d'incessants virages.

" MIRANDE " enfin: 6 heures du matin, nos héros étaient fatigués mais heureux d'être arrivés. Sans plus attendre LA visite de la ville tant attentue s'imposait à nous.

Nous envahissions sans plus tarder cette ville fantôme jonchée de cadavres de bouteilles de bière, de papiers gras, de verres sales et de crottins de cheval. Tout indiquait que la veille la fête avait battu son plein.... Un hôtel était pourtant ouvert. Ce fût le repos du guerrier affamé... La ville s'animait peu à peu et se réveillait au bruit des grosses motos américaines pétaradantes. Rassaciés, nous reprimes vite nos forces et la joie irradiait à nouveau nos pauvres visages creusés par la fatigue.

Nous avancions pas à pas vers ce qui devait être LA RENCONTRE de notre destin... La rencontre à l'espace V.I.P 18H30. Robert CONRAD entre et viens vers nous. Après un salut martial, je serais la première à qui il serre la main. Un ange passe. Après tout se déroule comme prévu, mais déja son regard s'attarde sur Thierry en chaise roulante, il lui montre un petit enchaînement de karaté, ensuite il serre la main des un et des autres chaleureusement. L'émotion s'installe. Aussitôt Jacque lui répète notre discours préparé pour l'accueillir. Sylvain-Marie lui offre le cadeau : un trophée sur pied en verre, son portrait est gravé.Sonregard change, il est troublé. Le temps semble s'être arrêté, il cherche ses mots. Il cite immédiatement Ross MARTIN, il ne l'a jamais oublié. Il est là près de lui, on peut le ressentir. J'ai la gorge noué. Quelque chose vient de commencer.

Il est près de nous, c'est NOTRE MOMENT de bonheur.....

A suivre...

Marie-Odette

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